Abergement : définition, avantages, pose et prix

Un abergement est un terme utilisé en couverture et en zinguerie. Il désigne les éléments qui assurent l’étanchéité entre une toiture et les éléments qui la traversent, comme un conduit de cheminée ou une lucarne, par exemple.

Abergement sur toiture

Qu’est-ce qu’un abergement ?

Un abergement, c'est en quelque sorte le "joint d'étanchéité" entre votre toiture et tout élément qui la traverse, comme une cheminée, une antenne ou des panneaux solaires. Sans un abergement de qualité, l'eau s'infiltre dans votre maison, causant des dégâts parfois considérables : moisissures, pourriture de la charpente, dégradation de l'isolation.

Les signes qui doivent vous alerter :

  • Traces d'humidité autour de votre cheminée
  • Taches brunes au plafond près du conduit
  • Infiltrations d'eau par temps de pluie
  • Moisissures dans les combles
  • Abergement existant fissuré ou décollé

Un abergement est donc un ensemble de pièces en tôles (appelées des « solins »). Ces pièces sont soudées entre elle par un couvreur-zingueur de manière à recouvrir les zones entourant les parties de la couverture de toit susceptibles de créer des infiltrations : les bases des cheminées, les jointures des lucarnes de toit, les chatières, les trappes d’accès, l’encadrement d’un Velux, d’une bouche d’aération, de panneaux photovoltaïques, etc. 

L’ensemble de ces pièces en métal composent l’abergement et sont destinées à assurer l’étanchéité entre la toiture et les éléments qui la traversent.

Il en existe également fabriqués en série et leur taille est donc standard. Certains sont dits universels (car ils sont réglables ou télescopiques). Des modèles sont même en kit à monter soi-même.

Les différents types d'abergements

  • Abergements fixes : Ces produits "prêts à poser" conviennent aux cheminées aux dimensions standard. Ils sont particulièrement adaptés aux constructions neuves où les dimensions sont connues à l'avance. Plus rapides à installer, ils offrent un excellent rapport qualité-prix.
  • Abergements réglables : La solution universelle pour les rénovations. Ces systèmes s'adaptent à toutes les formes et dimensions de cheminée grâce à leurs éléments coulissants. Idéal si votre cheminée a des dimensions particulières ou si vous n'êtes pas certain des mesures exactes.

Comprendre les matériaux

Attention, le matériau de l'abergement doit être choisi en fonction de celui de la couverture. Par exemple, le zinc et le cuivre sont incompatibles car leur contact provoque une corrosion rapide qui peut détruire votre installation en quelques années seulement.

  • Zinc naturel : Le plus polyvalent et économique. Il convient à la plupart des toitures (tuiles, ardoises) et développe naturellement une belle patine grise qui le protège. Durée de vie : 25 à 40 ans.
  • Cuivre : Plus onéreux mais très durable (50 ans et plus). Il prend une teinte verte caractéristique avec le temps. Parfait pour les toitures anciennes ou les maisons de caractère.
  • Acier galvanisé : L'option budget. Moins durable (15-20 ans) mais acceptable pour les budgets serrés ou les bâtiments secondaires.

Quels sont les avantages d’un abergement ?

Un abergement protège la toiture des éventuelles infiltrations d’eau et d’humidité en imperméabilisant les parties plus sensibles. Il prévient ce qu’on appelle les « accidents de toiture » et assure l’étanchéité de l’ensemble.

La présence d’un abergement évite les ponts thermiques en réduisant les pertes de chaleur en complément de l’isolation.

Enfin, un abergement bien conçu par un artisan qualifié se fond de manière très naturelle avec la toiture et apparaît même comme un élément esthétique.

Pose des abergements fixes

L’installation d’un abergement

La composition d’un abergement

L'abergement bien posé est la garantie d'une étanchéité durable. L'abergement se compose de plusieurs solins maintenus sur un porte-solins équipé d'une rainure pour l'insertion des parties métalliques. Cette conception modulaire vous permet d'adapter l'installation aux contraintes spécifiques de chaque chantier.

Selon les chantiers, vous pourrez être amenés à poser une jupe souple qui facilite l'évacuation des eaux pluviales. Cette jupe, généralement en caoutchouc EPDM ou en plomb, épouse les irrégularités de la couverture et garantit une évacuation optimale même sur les toitures à faible pente.

Anatomie détaillée d'un abergement professionnel

  • Le corps principal constitue l'élément structurant, généralement réalisé en tôle pliée selon des angles précis. Les plis doivent être nets et réguliers pour éviter les zones de stagnation d'eau qui compromettent l'étanchéité à long terme.
  • La bavette d'étanchéité représente l'interface critique avec la couverture existante. Sa largeur standard de 250mm convient à la plupart des situations, mais n'hésitez pas à opter pour une bavette plus large (300-350mm) sur les toitures exposées aux intempéries ou présentant des galbes prononcés.
  • Les éléments de fixation incluent non seulement les vis et clous de pose, mais aussi les renforts internes qui répartissent les contraintes mécaniques. Sur les installations soumises à de forts vents, doublez systématiquement les points de fixation aux angles.

Attention aux incompatibilités : le zinc et le cuivre ne doivent jamais être en contact direct - cela provoque une corrosion galvanique rapide qui peut compromettre l'installation en moins de 5 ans. Utilisez toujours des joints isolants ou des films de séparation quand vous ne pouvez éviter la proximité de ces métaux.

Matériaux recommandés par type de toiture

  • Zinc naturel : Idéal pour tuiles mécaniques, ardoises, bardeaux (conforme EN 988). Ce matériau développe naturellement une patine protectrice gris clair en 6 à 18 mois selon l'exposition. Cette patine, composée de carbonate de zinc, constitue une protection durable contre la corrosion. Privilégiez un zinc de qualité Z275 minimum pour les environnements agressifs (bord de mer, zones industrielles).
  • Zinc prépatiné : Spécifiquement développé pour toitures ardoise et bardeau, ce matériau évite la période de vieillissement naturel. La prépatine appliquée en usine garantit un aspect uniforme dès la pose et une meilleure intégration esthétique sur les toitures sombres.
  • Cuivre : Pour toitures traditionnelles, évitez le contact avec autres métaux. Le cuivre offre une durabilité exceptionnelle (60 ans et plus) mais nécessite une mise en œuvre soignée. Attention aux dilatations importantes : prévoyez des joints de dilatation tous les 6 mètres linéaires sur les grandes longueurs.
  • Acier galvanisé : Solution économique, épaisseur 0,50 mm minimum. Pour les budgets serrés, veillez à choisir un galvanisé Z275 (275g/m² de zinc) et appliquez systématiquement une peinture de finition pour prolonger la durée de vie. Cette solution convient parfaitement aux bâtiments agricoles ou industriels.
  • Plomb pour bavettes : 9/10e pour abergements fixes, 0,5 mm pour réglables. Le plomb reste incontournable pour sa facilité de mise en forme et sa parfaite étanchéité. Travaillez-le par température modérée pour éviter les cassures, et protégez-le du contact direct avec les mortiers à base de ciment qui provoquent sa corrosion.

Types d'abergements selon vos chantiers

Abergements de cheminée fixes

Ces produits prêts à l'emploi vous feront gagner du temps sur les constructions neuves. La table en plomb 9/10e et la double soudure (étain + MS polymère) garantissent une étanchéité parfaite sans retouches. L'avantage de ces systèmes réside dans leur conception d'usine qui élimine les risques d'erreur de dimensionnement ou de soudure défaillante sur chantier.

Ces abergements conviennent particulièrement aux chantiers où vous intervenez en série, avec des boisseaux aux dimensions standardisées. Le gain de temps peut atteindre 40% par rapport à une fabrication traditionnelle, tout en offrant une garantie d'étanchéité supérieure grâce aux contrôles qualité en usine.

Abergements réglables

Votre solution universelle pour la rénovation. Ces systèmes s'adaptent à tous types de boisseaux et vous évitent les fabrications sur mesure. La bavette plomb de 250mm épouse parfaitement les galbes de tuiles, même sur les couvertures anciennes aux formes irrégulières.

L'avantage principal réside dans leur capacité d'adaptation : les éléments coulissent pour s'ajuster aux dimensions exactes du conduit, avec une tolérance de ±5cm généralement. Cette flexibilité s'avère précieuse sur les chantiers de rénovation où les cotes réelles diffèrent souvent des plans initiaux.

Points d'attention spécifiques aux réglables :

  • Vérifiez systématiquement l'équerrage avant fixation définitive
  • Le recouvrement minimal de 30mm entre éléments est impératif
  • Renforcez la soudure aux angles par temps froid (< 5°C)
  • Testez l'ajustement à blanc avant application du mastic

Malgré le soin apporté à la vérification des informations présentées, des erreurs peuvent subsister. Si vous constatez une imprécision ou une donnée incorrecte, n'hésitez pas à nous la signaler afin que nous puissions procéder aux corrections nécessaires. 

Techniques de pose selon le type d'abergement

Pose des abergements fixes - Méthode rapide

Cette technique convient parfaitement aux chantiers de construction neuve où vous connaissez les dimensions exactes du boisseau. La standardisation des dimensions permet une préparation optimale et réduit les risques d'erreur.

Étapes d'installation détaillées

  1. Préparation du poste de travail : Retirez suffisamment de tuiles autour du boisseau pour avoir un espace de travail sécurisé. Comptez au minimum 80cm de chaque côté pour manœuvrer aisément. Protégez les tuiles déposées contre la casse en les stockant sur palette ou support adapté.
  2. Vérification des supports : Contrôlez l'état de la charpente et des liteaux à proximité du boisseau. Renforcez si nécessaire avant pose de l'abergement. Un support défaillant compromettra la tenue dans le temps.
  3. Positionnement de l'abergement : Placez l'ensemble autour du boisseau en vérifiant l'aplomb et le centrage. Utilisez un niveau à bulle et un fil à plomb pour cette étape critique. Un mauvais positionnement initial sera difficile à corriger par la suite.
  4. Déroulage de la table plomb : Étendez la table sur les tuiles existantes en repliant soigneusement les bords extérieurs. Travaillez le plomb par temps doux (15-25°C) pour éviter les fissures. Marouflez progressivement du centre vers les bords pour chasser les bulles d'air.
  5. Maroufflage : Marouflez fermement sur la première rangée de tuiles pour assurer l'adhérence. Utilisez un maroufle en bois dur ou en polyuréthane, jamais d'outil métallique qui risquerait de percer le plomb.
  6. Contrôle d'étanchéité : Avant remise en œuvre, effectuez un test à l'eau pour vérifier l'absence d'infiltration. Ce contrôle vous évite un rappel coûteux.
  7. Remise en œuvre : Repositionnez les tuiles en respectant les recouvrements réglementaires (15cm minimum sur la bavette). Numérotez ou photographiez au préalable pour respecter l'agencement initial.

TERREAL – Présentation de l’abergement de toiture en terre cuite et solaire

TERREAL présente un système d'abergement réglable qui permet une installation rapide et propre grâce à une préparation en atelier, réduisant ainsi le travail sur chantier. Il ne nécessite qu’une simple soudure sur place, sans façonnage complexe ni outils spécialisés. Ce système facilite le transport, améliore la sécurité et réduit considérablement le temps de pose par rapport aux méthodes traditionnelles.  @Source Terreal

Pose des abergements dit "réglables"

Commencez par retirer les tuiles et préparez votre zone de travail.

Éliminez mousses, lichens et débris qui pourraient compromettre l'adhérence des mastics.

Assemblez les 4 pièces de l'abergement autour du boisseau en vérifiant que les pièces arrière recouvrent les pièces avant d'au moins 30mm - c'est votre garantie d'étanchéité. Cette dimension n'est pas négociable, même si cela vous oblige à recouper certains éléments.

  • Ajustement préalable : Présentez tous les éléments à blanc pour valider les dimensions et l'équerrage avant toute fixation définitive
  • Fixation mécanique : Utilisez des pinces en zinc et des clous adaptés à votre support. Privilégiez l'inox pour les fixations traversantes et respectez un entraxe de 15cm maximum sur les périphéries exposées
  • Préparation des joints : Dégraissez les surfaces de contact avec un solvant approprié avant application du cordon de soudure
  • Soudure des éléments : Soudez les 4 éléments pour créer un ensemble monobloc. Utilisez un décapant adapté au zinc et travaillez par température stable (évitez les écarts thermiques > 10°C pendant la soudure)
  • Pose du joint mousse : Collez le joint sur tout le pourtour de l'abergement en évitant la compression excessive qui annule l'effet d'étanchéité
  • Installation de la bavette : Marouflez la bavette plomb sur la première rangée de tuiles en progressant par bandes de 50cm pour éviter les plis
  • Finitions et contrôles : Repositionnez les tuiles avec un espace d'écoulement supérieur à 8cm et tirez un joint mastic entre boisseau et abergement. Effectuez un test d'étanchéité avant validation définitive
Abergements de cheminée fixes

Abergements pour installations photovoltaïques

Sur les chantiers photovoltaïques, vous devez maîtriser des techniques spécifiques, notamment avec le système VENTIL'R pour modules Solrif. Ces installations requièrent une approche différente car l'étanchéité doit s'adapter à un système évolutif soumis à des contraintes thermiques importantes.

Préparation de la structure porteuse

La structure bois constitue la base de votre installation. Sa conception conditionne non seulement l'étanchéité mais aussi la durabilité de l'ensemble photovoltaïque.

La hauteur pour les planches verticales conditionne le bon fonctionnement du système de ventilation - ne transigez pas sur cette cote.

Une hauteur insuffisante provoque des échauffements préjudiciables au rendement des panneaux et à leur durée de vie.

Points de vigilance spécifiques :

  • Vérifiez la classe de résistance du bois (C24 minimum pour les portées > 4m)
  • Traitez systématiquement les bois en contact avec les abergements métalliques
  • Prévoyez des joints de dilatation tous les 8m sur les grandes longueurs
  • Renforcez les appuis aux angles du champ photovoltaïque

Installation des couloirs et casquettes

Pose des couloirs latéraux

Démarrez par les couloirs 1G et 1D (attention au biseautage inverse spécifique à ces éléments de départ). Positionnez ces éléments sur les coins métalliques contre les planches latérales, le pied du couloir affleurant le bout du crochet de fixation.

Cette étape détermine l'alignement de toute l'installation. Utilisez un cordeau pour vérifier la rectitude sur les grandes longueurs et ajustez si nécessaire avant fixation définitive.

Spécifications techniques détaillées :

  • Recouvrement minimum : 100mm entre couloirs (jusqu'à 180mm possible selon ajustements nécessaires)
  • Étanchéité renforcée : Cordon de mastic butyle à 50mm du bord sur toute la largeur, en double épaisseur sur les zones exposées
  • Fixation sécurisée : 3 pattes de fixation à découper par couloir, positionnées aux 1/4 et 3/4 de la longueur plus une centrale

Montage des casquettes supérieures

Installez d'abord les supports à 360mm d'entraxe sur la dernière planche horizontale. Ces supports reposent sur deux appuis : les planches verticales qui dépassent et la planche horizontale dédiée. Vérifiez l'horizontalité de ces supports au niveau à bulle car elle conditionne l'écoulement des eaux.

Pour les casquettes d'angle, réalisez une découpe de 5mm x 10mm pour échapper le profilé de fin de bordure Solrif. Cette découpe doit être franche et ébavurée pour éviter les amorces de corrosion. L'assemblage des casquettes se fait au sol avec du cordon butyle, puis sertissage par rivets étanches (inox obligatoire) ou vis autoperforantes avec joint EPDM.

Technique d'assemblage :

  • Pré-positionnez tous les éléments pour valider les ajustements
  • Marquez les emplacements de perçage au pointeau
  • Percez avec un foret adapté au diamètre exact du rivet
  • Ébavurez soigneusement les perçages
  • Appliquez le cordon butyle en serpentin régulier
  • Sertissez progressivement en partant du centre vers les extrémités

Règles d'étanchéité et recouvrements

Recouvrements minimaux à respecter

En tant que professionnel, vous devez impérativement respecter ces cotes pour garantir l'étanchéité et la validité de vos assurances. Ces dimensions résultent d'essais normalisés et ne souffrent aucune négociation, même pour "gagner du temps" sur un chantier.

Recouvrements sur abergements supérieurs

  • Tuiles sur casquettes : 150mm minimum (non négociable), recommandé 180mm en zone très exposée
  • Contrôle des pinces : Vérifiez systématiquement que les pinces des abergements ne soient pas écrasées par les tuiles. Un écrasement compromet l'étanchéité et crée un point de rétention d'eau

Méthode de contrôle des recouvrements :

  • Mesurez depuis le point haut de l'abergement jusqu'au bord inférieur de la tuile de recouvrement
  • Utilisez une règle graduée pour éviter les approximations
  • Documentez par photo chaque point de mesure pour votre dossier qualité
  • Ajustez par découpe de tuiles si nécessaire plutôt que de réduire le recouvrement

Recouvrements latéraux selon le type de tuile

  • Tuiles plates : 100mm minimum sur couloirs latéraux, 120mm recommandé pour les toitures à faible pente (< 30°)
  • Tuiles à ondes : 130mm minimum sur couloirs latéraux, adaptez selon la hauteur des ondes
  • Bavettes plomb : largeur standard 250mm pour épouser tous galbes, 300mm conseillé sur tuiles canal ou fortes ondulations

Adaptations selon les pentes

Pentes faibles (15° à 20°)

Renforcez l'étanchéité avec une mousse pré-comprimée sur toute la longueur de l'abergement. Cette précaution évite les remontées capillaires par vent fort qui peuvent affecter les toitures à faible pente. La mousse doit être de qualité imputrescible et résistante aux UV.

Mise en œuvre spécifique aux faibles pentes :

  • Doublez systématiquement les recouvrements (300mm au lieu de 150mm)
  • Appliquez un mastic d'étanchéité sous la bavette plomb
  • Vérifiez l'absence de contre-pente qui favoriserait la stagnation
  • Installez des bavettes d'écoulement supplémentaires si nécessaire

Pentes importantes (jusqu'à 100%)

Les systèmes réglables standard conviennent, mais vérifiez soigneusement l'ancrage des fixations dans la pente. Les contraintes mécaniques augmentent avec l'inclinaison et nécessitent des fixations renforcées.

Adaptations pour fortes pentes :

  • Doublez le nombre de points de fixation
  • Utilisez des vis de longueur supérieure (minimum 80mm)
  • Installez des anti-glissements si nécessaire
  • Contrôlez régulièrement la tenue lors de la montée en charge

Réglementation et normes à respecter

DTU de référence pour vos chantiers

L'application rigoureuse des DTU conditionne la validité de vos garanties et assurances. Ces documents ne sont pas des recommandations mais des obligations professionnelles.

Documents incontournables :

  • DTU 40-41 : Votre référence absolue pour les couvertures zinc - respectez scrupuleusement les prescriptions de mise en œuvre, notamment les pentes minimales et les règles de dilatation
  • DTU 43.1 et 43.11 : Étanchéité selon le climat (plaine/montagne) - les exigences diffèrent selon votre zone géographique
  • DTU 43.5 : Spécifique aux réfections d'étanchéité - précise les règles de dépose et les compatibilités avec l'existant

Normes matériaux et certifications

Les matériaux que vous mettez en œuvre doivent respecter ces normes pour être couverts par vos assurances. Exigez systématiquement les certificats de conformité de vos fournisseurs.

Normes obligatoires :

  • EN 988 pour le zinc : Spécifie les qualités métallurgiques et les tolérances dimensionnelles
  • NF EN 12588 pour le plomb : Définit les caractéristiques mécaniques et la pureté du métal
  • NF EN 335 pour les bois de structure : Classe d'emploi 2 minimum, 3 recommandé en zone humide

Zones climatiques couvertes :

  • Jusqu'en zone de vent 4 (NV65-4) - au-delà, étude spécifique obligatoire
  • Toutes zones de neige (1A à 4) avec adaptations selon charges
  • Altitude jusqu'à 900m pour applications standard - conditions particulières au-delà

Exclusions d'application :

  • Bord de mer immédiat (< 500m) sans protection spécifique
  • Zones industrielles à atmosphère corrosive
  • Bâtiments à usage spécial (ERP, IGH) sans étude préalable

Malgré le soin apporté à la vérification des informations présentées, des erreurs peuvent subsister. Si vous constatez une imprécision ou une donnée incorrecte, n'hésitez pas à nous la signaler afin que nous puissions procéder aux corrections nécessaires. 

conseils d'entretien d'un abergement

Contrôle et conseils d'entretien d'un abergement

Préconisez un contrôle annuel minimum comprenant l'inspection visuelle des abergements, le nettoyage des couloirs d'évacuation et la vérification des fixations. En cas de conditions environnementales difficiles (proximité d'arbres, exposition aux vents dominants), recommandez des contrôles semestriels.

  • Évacuation libre des eaux : Pas d'obstruction par feuilles ou débris - nettoyage automnal obligatoire, printanier recommandé
  • Maintien des soudures et assemblages : Vérification visuelle des joints, retouche si fissuration naissante
  • État des bavettes plomb : Contrôle de l'absence de fissuration, de poinçonnement ou de décollement
  • Fixations toujours solidaires : Vérification du serrage, remplacement des éléments corrodés

Contrôle annuel systématique :

  • Inspection visuelle complète depuis le sol (jumelles recommandées)
  • Nettoyage des abords et dégagement de la végétation
  • Vérification de l'écoulement des eaux pluviales
  • Documentation photographique de l'état général

Contrôle approfondi :

  • Inspection rapprochée avec accès toiture sécurisé
  • Vérification du serrage des fixations
  • Contrôle de l'état des mastics et joints
  • Test d'étanchéité si doute détecté

Quel prix pour un abergement ?

Le prix d’un abergement dépend :

  • Du matériau utilisé : zinc, cuivre, acier galvanisé, aluminium ou plomb
  • De son type de conception : sur mesure façonné par un artisan, fabriqué en série de taille standard, en kit…
  • De la complexité de la pose
  • Du tarif horaire de l’artisan

Type d'abergement

Prix moyen hors pose

Prix moyen hors pose

Abergement de cheminée

De 50 € à 100 €

De 200 € à 600 €

Abergement d’ouverture de toit

De 50 € à 200 €

De 300 € à 800 €

Abergement de bouche d’aération

De 50 € à 90 €

De 100 € à 300 €

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