Le Lexique toiture spécial couvreur zingueur (2024)

Ce lexique recense l'ensemble des éléments constitutifs d'une toiture avec leurs définitions : charpente, couverture, types d'ouverture...

Ce lexique sur la toiture vous permet d'avoir une vision d'ensemble et de connaître le vocabulaire sur la toiture et la charpente utilisé par les professionnels.

Quelle est la définition d'une toiture ?

Une toiture correspond à la surface supérieure d'une habitation ou d'un bâtiment. Elle est destinée à protéger l'édifice de l'ensemble des éléments extérieurs : pluie, vent, grêle, pollution, etc.

En outre, elle est un élément déterminant pour l'isolation thermique et acoustique de la maison.

Une toiture conçue avec le bon matériau, correctement posée et bien isolée permet de faire des économies de chauffage et de climatisation.

Schéma d'une charpente : les points essentiels

Schéma d'une charpente

Abside

Dans la terminologie liée à la charpente, une abside est une partie de tourelle, souvent en demi-cône. Il raccorde deux versants de toit ou se place contre un mur pignon. Une abside peut être circulaire ou en forme de polygone. La toiture d'une abside est couverte en tuile, en ardoise, en lauzes ou en feuilles métalliques.

Une abside régulière est constituée de pentes dont les dimensions sont identiques à celle des versants qui y sont reliés.

abside

Aisselier

Un aisselier (ou esselier) est une pièce de charpente à 45 degrés, droite ou courbe, qui sert à relier deux parties de la charpente et à les consolider. Le plus souvent, l'aisselier est placé sous une pièce horizontale pour la soutenir et vient en appui sur une pièce oblique ou verticale. Par exemple, dans un angle de charpente, elles assureront sa rigidité et sa tenue.

L’aisselier est terminé par des tenons et les mortaises se font dans les arbalétriers.

Aisselier

Arbalétrier

Dans le vocabulaire lié à la toiture, l'arbalétrier correspond à un assemblage de poutre en forme de triangle (plus ou moins). La poutre horizontale servant de base au triangle s'appelle l'entrait et les poutres latérales sont les arbalétriers.

L'arbalétrier se situe de manière transversale par rapport à la longueur du toit. Les arbalétriers supportent les pans de toit.

Un arbalétrier peut être en bois ou en métal. Ainsi, il existe également un arbalétrier de charpente métallique.

Assemblage tenon mortaise

Ferme de charpente apparente ou débordante

Elle est aussi parfois appelée ferme d'avant-toit ou ferme d'avant-corps. Elle déborde du toit au-dessus du mur de pignon et crée une petite avancée de la toiture. Cette conception de la charpente permet de protéger le mur des intempéries et d'apporter une particularité esthétique.

Chevron

Le chevron est fixé sur les pannes et il est ensuite recouvert par les liteaux qui viendront accueillir les matériaux de couverture (tuiles, tôles, ardoises…).

Contrefiche

La contrefiche (ou jambette) est une pièce de bois oblique que l’on trouve dans la charpente, entre les arbalétriers et l’entrait. Elles sont indispensables dès que la portée dépasse 4 ou 5 mètres.

Coyer ou coyau

Dans le vocabulaire associé à la toiture et à la charpente, un coyer, aussi appelé coyau, est une petite pièce de charpente utilisée placée de manière décroissante en partie inférieure de chevron pour changer l’inclinaison d’un bas de toiture en redessinant sa brisure.

Les toitures à coyaux n’avaient pas besoin de chéneaux : la forme du toit donnée par les coyaux « chassait » l’eau loin de la façade.

Par extension, on appelle aussi coyer ou coyau la partie basse du toit, moins pentue que le reste de la toiture.

Demi-enrayure

Voir enrayure.

Échantignole

L’échantignole (ou échantignolle, chantignolle ou encore chantignole) est une petite pièce (généralement en bois ou en métal pour les charpentes métalliques) fixée à l’arbalétrier et servant à maintenir une panne. On parle aussi parfois de tasseau d’arbalétrier.

Il existe deux types d'échatignolle de charpente : l'échantignolle à panne à dévers et l'échantignolle pour panne aplomb. Les dimensions de l'échantignolle se calculent très précisément, car il s'agit d'une petite pièce qui doit trouver parfaitement sa place au sein de la charpente.

Enrayure

L’enrayure est un ensemble de pièces de charpente autour du poinçon d’une ferme. Elle sert à supporter les pièces verticales ou obliques, comme dans le cas d'un clocher par exemple. L’enrayure est formée d’entraits, de goussets et de coyers.

On parle de demi-enrayure lorsque les pièces sont présentes d'un seul côté.

Enrayure
Échantignole

Ferme apparente (ou ferme débordante)

Une ferme apparente ou débordante peut aussi faire référence à la ferme d’avant-toit. C’est une ferme de charpente qui déborde au-dessus du mur pignon et crée un avant-toit débordant. Sa vocation est de protéger la façade des intempéries.

On l'appelle aussi ferme d'avant-toit débordante ou ferme d'avant-corps apparente.

Ce type de charpente est typique du Moyen âge et des cités médiévales. On en retrouve également sur certaines maisons à colombage. La ville De Troyes, par exemple, compte de nombreuses maisons avec des fermes débordantes.

Gouttereau

Voir mur gouttereau

Liteau

Dans la terminologie utilisée pour la toiture, le liteau de toiture est une baguette de bois clouée ou vissée sur un chevron (latte de bois perpendiculaire au liteau). L’ensemble des chevrons et des liteaux forment le support sur lequel est fixée la couverture du toit.

L’ensemble de la structure de liteaux est le litelagelattage ou encore lattis.

Moisage (assemblage moisé ou moisement)

L’assemblage moisé, ou moisement est un terme lié à la toiture : il consiste à remplacer une pièce unique par deux poutres parallèles (moises) qui tiennent « en sandwich » d’autres éléments de charpente entre elles par boulonnage.

Les moises (ou poutres moisées) empêchent l’écartement des pièces de charpente et renforcent leur résistance à la traction. Une poutre moisée est une poutre renforcée au moyen de moises fixées de part et d’autre de la jonction de charpente. Le moisage permet de renforcer structurellement la charpente en moisant les poutres fragilisées. Les moises sont deux pièces de bois parallèles placées en encadrement pour soulager une poutre porteuse.

Le moisage de poutre, appelé également moisement de poutre, est une technique de charpenterie utilisée presque exclusivement en rénovation de charpente. 

Dans une charpente classique, l’assemblage moisé tient les extrémités des arbalétriers et la partie inférieure du poinçon.

On parle aussi de poteau moisé, d'entrait moisé, de charpente moisée...

Le moisage suppose une connaissance approfondie du bois et des calculs structurels de structure charpente : il est primordial d’analyser les charges et la résistance pour savoir si le moisement suffira à reprendre la charpente. Si la poutre est trop abîmée, elle ne pourra pas être moisée. La technique de moisement (ou technique de moisage de poutre) doit être réservée aux professionnels.

Mur de pignon

Voir pignon.

Mur gouttereau

En architecture, le mur gouttereau est l'opposé au mur de pignon. Il termine le pan d'une toiture et supporte une gouttière ou un chéneau pour recueillir les eaux pluviales.

Pan

Voir rampant.

Pignon

Le pignon est aussi appelé mur de pignon. Il est situé entre les deux versants d'une toiture et correspond à la partie haute et triangulaire.

Pignon à pas d'oiseau, à redents, à redan, en gradins ou à pas de moineaux

Il s'agit d'un pignon saillant, c'est-à-dire qui dépasse de la toiture et dont les côtés sont découpés en gradin. Ce type de mur de pignon est caractéristique de la région flamande.

Rampant de toiture

Un rampant de toiture correspond à un élément incliné de la structure de la charpente d'une toiture en pente. Il s'agit simplement d'un élément incliné qui créé la pente d'une toiture. Le rampant est aussi appelé pan ou versant.

Tenon et mortaise

L’assemblage tenon et mortaise est une méthode d’assemblage traditionnelle de pièces de charpente en bois. Tous les menuisiers et charpentiers connaissent cet assemblage : solide, sécure, sans vis ni clou.

Le tenon et la mortaise sont des pièces en bois qui s’emboîtent l’une dans l’autre. Le tenon étant l’équivalent de la pièce mâle, la mortaise la pièce femelle. Les deux sont travaillés avec des finitions d’assemblage en parallélépipèdes.

Le tenon est découpé en :

  • chant
  • joues
  • about
  • arasements

La mortaise est découpée en :

  • about
  • parement
  • fond

L’assemblage est conçu pour être réalisé sans aucun artifice de fixation, mais certains charpentiers préfèrent réaliser un « faux tenon mortaise », avec des chevilles.

La difficulté de cet assemblage réside dans l’angle de la coupe, qui doit être ajusté manuellement, au ciseau à bois.

Comment réaliser une charpente tenon-mortaise ? Tous les charpentiers, menuisiers et ébénistes connaissent le terme de l’assemblage tenon et mortaise. C’est un grand classique du travail du bois.

Même si l’assemblage tenon et mortaise a ses lettres de noblesse, il faut admettre que dans les charpentes modernes, on a tendance à remplacer cet assemblage traditionnel avec des connecteurs de charpente ou des pièces d’assemblage mécaniques, beaucoup plus rapides à réaliser et à poser. On garde toutefois l’assemblage par tenon et mortaise lorsqu’on a affaire à une charpente poutres apparentes ou un ouvrage d’art (charpente en colombage, etc.).

  • La mortaise (partie femelle) est une encoche rectangulaire pratiquée dans une poutre ou un morceau de bois.
  • Le tenon (partie mâle) est la partie saillante de la poutre qui viendra s’assembler à la précédente encoche.

C’est la précision du dessin des deux formes d’emboîtement qui va assurer la solidité de l’assemblage, qui se fera donc sans quincaillerie.

Les assemblages par tenon et mortaise sont réputés très solides, mais ils demandent un travail du bois important et une dextérité importante. Les deux pièces doivent être parfaitement ajustées.

Comment fabriquer soi-même ses tenons et mortaises ?

Si vous êtes familier du travail du bois et vous lancez dans la fabrication d’une petite charpente pour un carport ou un abri de jardin par exemple, vous pouvez très bien fabriquer un assemblage tenon et mortaises. Il vous faudra toutefois un équipement d’usinage du bois important !

  1. Tracez vos mortaises en même temps sur les deux montants
  2. Réglez la position du trusquin aux cotes des mortaises
  3. Délimitez les joues en prenant appui sur la même face de référence des montants
  4. Hachurez les parties à creuser ou à supprimer
  5. Fixez la pièce sur la table de mortaisage , réglez la butée de profondeur et alignez avec le plus grand soin la mèche sur le tracé de la mortaise
  6. Percez les deux abouts de la mortaise
  7. Réglez les butées 
  8. Creusez la mortaise jusqu’à la butée
  9. Équarrissez les abouts à la râpe à bois
  10. Procédez de même pour le tenon

Il suffira d’utiliser la pièce retournée pour usiner le tenon, sans prise de mesures.

Versant

Voir rampant.

Volige

Une volige de toiture est une petite planche de bois brut rectangulaire. Elle se fixe sur la charpente et offre un support continu sur lequel est posée la couverture de toit.

Ouvertures : lucarne et fenêtres de toit

L'ouverture d'une lucarne est verticale, quelle que soit la pente du toit, tandis qu'une fenêtre de toit offre une ouverture dans la pente du toit. Il existe un grand nombre de lucarnes différentes (chien-assis, lucarne à croupe, lucarne rampante, etc.). 

Chien-assis

Un chien-assis est une lucarne de toit de petites dimensions qui dispose d'une unique rampant qui se positionne en pente inverse de la pente du toit.

Fenêtre de toit

Une fenêtre de toit est une ouverture perçée dans un toit et vitrée pour laisser entrer la lumière dans le bâtiment ou l'habitation. Une fenêtre de toit à une surface d'au moins 0.8 m2. Elle se différencie de la lucarne de toit.

Fenêtres verrières

Les fenêtres-verrières ou puits de lumière sont des fenêtres de toit. Elles peuvent varier en dimensions, matériaux et formes, du simple puits au dôme en vitraux !
Les verrières ou coupoles sont généralement le signe d’une architecture de luxe très sophistiquée (et aussi très coûteuse) et sont construites sur mesure. On en rencontre rarement. Toutefois en architecture contemporaine, notamment avec les toits plats. Les verrières de toit sont prisées pour leur style atelier ou industriel.
Les différents types de fenêtres verrières sont :

  • la fenêtre de toit à vitrage courbe
  • la fenêtre de toit à vitrage plat pour toit plat
  • la fenêtre verrière coupole
  • la verrière en caisson incliné pour toit-terrasse
  • la verrière modulaire ouvrante ou coulissante
  • la verrière pyramidale
  • le puits de lumière

Il faut parfois s’adresser à des artisans spécialisés ou à des menuisiers fenêtriers, toutefois il reste possible de trouver en prêt à poser des éléments de verrières de toit avec les marques Velux, Tryba, Lapeyre, Rooflite, Technal…
Leur prix varie en fonction des dimensions, du vitrage et des finitions, mais souvent la pose en elle-même est plus coûteuse, en particulier s’il faut faire des modifications dans la charpente. Le prix indicatif d’une fenêtre verrière d’angle Velux de petite taille est de 750 €.

Jacobine

Une jacobine est un type de lucarne de toit. Elle est la forme la plus courante. Elle est conçue avec deux pans de toiture. Elle a un fronton en façade et son faîtage est perpendiculaire à la toiture.

Jouée ou joue de lucarne

La joue d'une lucarne est la partie latérale située verticalement sur le côté et en forme de triangle.

Lanterneau

Un lanterneau est une ouverture dans la toiture avec une surélévation et souvent couverte d'un vitrage afin de faire entrer la lumière et assurer la ventilation.

Lucarne de toit

La lucarne de toit est une ouverture aménagée dans une toiture en pente : la surface vitrée est verticale et la lucarne est constituée d'une charpente et d'une couverture.

Outeau (ou houteau)

Un outeau (ou houteau) est une petite lucarne de toit en ardoise ou tuile, avec une façade triangulaire. Il a un rôle d’aération, et à ce titre elle a rarement une fenêtre vitrée, mais plutôt une grille. Ils sont couverts en tuile spéciale ou en ardoise. Toutefois il apporte dans les combles non aménagés un point lumineux non négligeable.
L’outeau se démarque de la chatière par sa structure en bois propre (alors que la chatière est intégrée à la structure du toit).
Les joues de l’outeau sont triangulaires et son faîte est horizontal.

Outeau

À l’intérieur de la famille des outeaux, on distingue :

  • L’outeau plat d’Anjou : un outeau rectangulaire dont le toit plat a une pente similaire à celle de la toiture principale.
  • L’outeau triangulaire est composé d’une façade, de rive, de noue et d’un faîtage, mais sans joues. Son faîtage est en tuiles canal ou demi-ronde. Il peut recevoir un châssis vitré.

Les éléments clés de la couverture de toit

Schéma d'une toiture

Abergement

L’abergement désigne l’intervention d’un couvreur pour habiller les « accidents de toiture » : bases de cheminées, jointure avec les lucarnes, chatières, trappes d’accès… Pour ce faire, le couvreur-zingueur utilise des plaques de tôles, de zinc, de cuivre, d’acier galvanisé ou d’aluminium qu’il soude pour ensuite découper une forme façonnable qui va servir à imperméabiliser la zone concernée. Les éléments en métal qui composent les abergements sont appelés les solins.

Les abergements doivent se fondre et se dissimuler le plus naturellement possible dans la couverture du toit. Plus l’artisan est habile, plus l’abergement sera réussi.

Un couvreur-zingueur est généralement plus habitué à réaliser ces pièces qu’un simple charpentier-couvreur.

Aissante

Voir bardeau ou tavaillon de bois.

Ancelle

Voir bardeau ou tavaillon de bois.

Approche ou ardoise d'approche

L’approche est une ardoise taillée en biseau à proximité d’un arêtier entre deux versants d’une toiture en ardoises.

Le nombre d’approches dépend de l’angle de l’arêtier. On place généralement une approche en vis-à-vis d’une contre-approche.

approches toiture

Arêtier

L’arêtier est l’ouvrage d’étanchéité situé sur la ligne saillante entre les deux versants du toit. Il peut s’agir :

  • d’un arêtier fermé : la couverture se rejoint symétriquement sur la ligne d’arêtier
  • d’un arêtier à rang de doublage : un rang de couverture vient recouvrir le dernier rang de chaque pan
  • d’un arêtier à bande de recouvrement : une bande métallique en zinc ou acier galvanisé assure l’étanchéité 
Arêtier

Si la couverture de toit est en tuiles, on construit l’arêtier avec des tuiles spéciales, appelées tuiles arêtières, coniques ou angulaires. L'arêtière peut être en ardoise, en terre cuite, etc.

L'arêtier fait partie des points sensibles de la couverture de toit pour lesquels il faut faire preuve de savoir-faire et de vigilance sur l’étanchéité. On le colle et le jointe au mortier ou, selon le matériau de couverture, avec des clips, des clous ou du mastic polyuréthane.

Arrêt de neige pour toit

Un arrêt de neige sert à éviter le glissement brutal de la neige accumulée sur le toit. Il peut être formé de becs, de crochets ou de grilles, en métal le plus souvent.

Arrêt de neige pour toit

On les utilise évidemment plutôt dans les régions montagneuses pour assurer la sécurité des habitants afin que de gros blocs de neige ne leur tombent pas dessus. L’arrêt de neige répartit le poids de la neige sur toute la surface de la toiture et les éléments porteurs. Les normes de la construction prévoient d'en installer sur les toitures à partir de 900 m d’altitude.

On trouve des arrêts de neige pour toit adaptés à chaque matériau de couverture, avec des systèmes de fixation ad hoc. On les appelle aussi « becs à neige », “stop neige” ou encore “garde neige”.

Les arrêts de neige sont vendus par lots, ou au kilo. Selon le matériau, ils valent de 1 à 30 € la pièce (les plus chers sont ceux en inox).

Bardeau ou tavaillon de bois

Un bardeau est une planchette de bois utilisée pour le bardage de façade ou de toiture. Selon la région de France, on l’appelle également tavaillon de bois, tavillon, essente, échandole, ancelle… 

Bardeau ou tavaillon de bois

Les bardeaux ou tavaillons, peuvent être en châtaignier, en chêne, en mélèze, en cèdre rouge, en épicéa… On les retrouve le plus souvent sur les chalets traditionnels ou dans les régions montagneuses. Le tavillonneur est un artisan savoir-faire traditionnel, rare et donc plutôt cher.

Fendus ou sciés, ils mesurent généralement 25 à 60 cm de long, pour 6 à 18 cm de large. Les formes des bardeaux diffèrent selon les régions (tuile de bois droite, chanfreinée, écaille ou en fer de lance…). Plus ils sont réguliers, plus ils sont de qualité. On les fixe avec des clous sur les voliges, par recouvrement (une épaisseur par rangée) ou double recouvrement (superposés).

En plus de leur indiscutable qualité chaleureuse est esthétique (le gris argenté qu’ils prennent naturellement en vieillissant est très recherché), les bardeaux de bois sont un matériau de couverture écologique et un excellent isolant thermique et phonique. 

Le bardeau de bois est léger, étanche, respirant, et étanche, grâce à la coupe fendue qui respecte le sens du fil du bois et le rend ainsi 100 % étanche. Selon l’essence de bois, son traitement éventuel, le type de pose et l’entretien (les anciens se contentaient de les retourner sur l’autre face quand la première avait fait son temps !), les couvertures en tavaillons peuvent durer plus de 100 ans !

À noter que le bardage concerne les toitures ayant une pente supérieure à 70 °. Lorsque la pente du toit est inférieure à 70 °, on parle de toiture.

Le prix tavaillon est parmi les plus élevés pour des matériaux de couverture de toiture. Il faut compter entre 20 € et 50 € pour le prix de tavaillon bois au m2.

Bec à neige

Voir Arrêt de neige.

Brisis

Le brisis correspond à une partie inférieure d'un versant d'une toiture brisée, située sous la ligne de bris et le terrasson.

Cache-moineaux

Le cache-moineaux est une pièce placée pour colmater les ouvertures présentes sous la toiture, au niveau des poutres de la charpente. Les cache-moineaux est un habillage qui évite l’intrusion de petits animaux nuisibles.

Chapeau de toiture

Le chapeau de toiture se fixe sur le bout d'un conduit d'aération, au niveau du toit et au-dessus des tuiles. Son rôle est d'empêcher les débris et la pluie de pénétrer dans le conduit de ventilation.

Chevron

Le chevron est une pièce de bois constitutive d'une charpente. Elle relie le faîte ou l'arête du toit jusqu'à la sablière du mur extérieur. Si dépasse de la sablière, il créée un débord de toit.

Closoir

Le closoir garantit l’étanchéité du faîtage tout en assurant la ventilation de la couverture de toit. Il se place au niveau du faitage, d'une noue, d'une rive ou d'un arêtier.

Corniche

Une corniche de toit est un élément décoratif qui orne les ceintures de toitures. Différents matériaux sont utilisés selon les envies esthétiques.

Coyalure

La coyalure est un terme technique lié à la toiture. La coyalure est située dans la partie basse d'une toiture correspondant à un pan de toit dont la pente est inférieure à celle du reste de la toiture. Cette partie est constituée de "coyaux". On parle notamment de coyalure de tourelle dans le cas d'un changement d'inclinaison de la couverture d'une tourelle pour rejeter l'eau à distance des murs, fenêtres et portes.

Crapaudine

La crapaudine se présente comme un petit élément de protection qui se place en haut d'un tuyau de descente pour empêcher les débris (feuilles, branchages, etc.) de tomber dans le conduit de gouttière.

Crochet de pannetonnage

Les crochets de pannetonnage sont des crochets de fixation des tuiles. Il existe différents types de crochets de pannetonnage selon le type de tuiles : tuile canal, tuiles plates, tuiles faiblement galbées, tuiles fortement galbées... Les crochets sont fixés aux lattis 

Échandole

Voir bardeau ou tavaillon de bois.

Échelle garde neige

Une échelle garde neige est un élément placé sur une toiture et destiné à éviter un glissement soudain de neige accumulée sur le toit. Elle fait partie des dispositifs d'arrêts de neige, au même titre que des crochets ou becs arrêts de neige.

Écrâve

Voir bardeau ou tavaillon de bois.

Édicule de toiture

Un édicule de toiture est une petite construction située le plus souvent sur un toit terrasse et destinée à cacher les ouvertures d'aération sur des immeubles, des bâtiments publics ou industriels.

Embarrure

L’embarrure est une technique de pose des tuiles faîtières : on les colle au mortier sur un cordon horizontal. On n’utilise pas de closoir, contrairement à la technique du faîtage à sec. À noter que le cordon de mortier restera visible après la pose, on veille donc à le lisser et parfois à le teinter.

Le mortier de l’embarrure a pour vocation de calfeutrer le faîtage. Une embarrure mal réalisée peut avoir pour conséquence un morcellement du mortier ou un descellement des tuiles faîtières, suivies d’infiltrations.

Embarrure

Épi de faîtage

Un épi de faîtage est un élément de décoration de toit qui se place la plupart du temps sur l’extrémité du faîtage au sommet du toit. Outre leur rôle esthétique et symbolique, les épis de faîtage servent à protéger la partie fragile du faîtage. On les appelle aussi parfois poinçons.

Épi de faîtage

Sa base se fixe sur la charpente, avec un filetage et des empattements, puis la pièce principale peut être une girouette, une pointe, une pièce artistique, une pièce en terre cuite ou en zinc, voire en cuivre… L’artisan qui fabrique l’épi de faîtage est parfois appelé ornemaniste.

Un épi de faîtage est traditionnellement une pièce unique sur les maisons traditionnelles. 

Quelle est la différence entre une girouette et un épi de faîtage ?

La girouette est un épi de faîtage, mais tous les épis de faîtage ne sont pas des girouettes !
L’épi de faîtage est un accessoire de toiture posé au sommet de celle-ci uniquement à des fins ornementales.
Il s’agit d’une pièce décorative en métal, verre ou terre cuite posée sur une tige scellée à la ligne de faîte.
Les épis de faîtage peuvent être ornés de motifs tels que des animaux, des motifs végétaux, ou représenter les armoiries des propriétaires des maisons nobles, ou le métier des maisons de maître.
La girouette est une catégorie d’épis de faîtage, indiquant les 4 points cardinaux et le sens du vent. 

Le prix d'un épi de faîtage va de 50 et 1500 € selon le matériau et le fait qu’il soit moulé en série ou pièce unique. Le prix d’une girouette en cuivre va de 150 à 400 €.

Essanne

Voir bardeau ou tavaillon de bois.

Essente

Voir bardeau ou tavaillon de bois.

Essis

Voir bardeau ou tavaillon de bois.

Faîtage

Le faîtage est l’ouvrage qui relie les deux pans de la toiture. On appelle la faîte, l’endroit le plus haut où se croisent les deux versants d’un toit. Voir notre guide complet : Faitage de toiture

Gargouille

Une gargouille est un élément d'une gouttière qui sert à l'écoulement des eaux de pluie à distance du mur. Elle est souvent réalisée sous forme de figure humaine ou animale.

Lambrequin

Un lambrequin est une pièce d'ornement ajouré, d'épaisseur variable, généralement en bois ou en métal. Il est fixé en bordure de toit.

Larmier

Un larmier est un profilé métallique généralement en L qui se place sur le rebord d'un toit pour éloigner l'eau de la toiture et la diriger vers la gouttière. On l'appelle aussi "solin de bordure de toit".

Ligne de brisis

La ligne de brisis est l'endroit de changement de pente au niveau d'une toiture à la Mansart (combles). Au-dessus de la ligne de brisis, il y a le terrasson et en dessous le brisis.

Noue de toiture

Une noue de toiture est l'intersection entre deux versants de toiture et qui forment un angle entrant pour réceptionner les eaux de pluie. Sa ligne peut être droite ou courbe. La charpente doit être constituée de sorte de pouvoir recevoir une noue. Une noue peut être ouverte ou fermée.

Noue fermée

Une noue fermée est composée de tuiles posées de manière jointive. Les matériaux utilisés sont obligatoirement de la tuile plate, de l'ardoise, de la lauze ou du bardeau.

Noue ouverte

Une noue fermée est composée de tuiles posées de manière disjointive. Cette forme de noue est une sorte de couloir en métal recouvert ou non de tuiles. La noue peut être ronde et ouverte.

Noue ouverte à deux tranchis

Une noue à deux tranchis se trouve à la jonction de deux versants de toiture de faible longueur.

Poinçon

On l'appelle également épi de faîtage.

Plaque sous tuile

Une plaque sous tuile est une plaque étanche à mettre sous la couverture de la toiture ou sous des tuiles.

Rive

La rive est l'extrémité du toit. On y installe une bande de rive pour faire écouler les eaux de pluie jusqu'aux gouttières.

La rive en pignon recouvre l'angle saillant d'un mur de pignon.

Solin

Un solin de toiture permet d’étanchéifier les endroits entre la toiture et différents éléments qui lui sont liés comme la cheminée, un mur acrotère, une colonne d’évent…

Sous face de toiture

Voir cache-moineaux.

Tavaillon

Voir bardeau.

Terrasson

Le terrasson correspond à une partie supérieure de la couverture d'une toiture à l'italienne ou d'un toit à la Mansart. Le terrasson est une toiture à faible pente (généralement 10 à 20 degrés) qui peut accueillir une fenêtre de toit, dans la partie la plus haute d'un toit à la Mansart. On le retrouve souvent dans les toitures des demeures haussmanniennes à Paris, par exemple. La partie inférieure est appelée brisis.

Toit en tavaillon

Un toit en tavaillon est composé de tavaillons de bois. Ce type de toiture en tavaillon se trouvent souvent en zone de montagne.

Tourelle conique

Une tourelle est une petite tour. On la trouve généralement dans les angles d'un édifice.

Types de tuiles 

Que ce soit une tuile de rive, tuile à douille, tuile plate, tuile de rive, tuile gironnée, tuile grand et petit moule, pour tout savoir sur les types de tuiles

Shakes

Voir bardeau ou tavaillon de bois.

Accessoires pour l'entretien d'une toiture

Aspirateur de cheminée

L'aspirateur de cheminée s'installe sur une toiture, au niveau d'une sorte de toit. Il permet une bonne circulation des fumées en les évacuant à l'extérieur de la bâtisse.

Échelle de toit

Une échelle de toit permet non seulement d'accéder à votre toiture, mais aussi de vous déplacer pour travailler en toute sécurité. Elle doit être complétée par un EPI (équipement de protection individuelle). Choisissez votre échelle de toit en aluminium pour un maximum de légèreté

Lance télescopique pour toiture

Une lance télescopique pour toiture facilite le nettoyage d'un toit en permettant d'accéder aux endroits situés les plus en hauteur ou difficiles d'accès.

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